L'unité vise à comprendre les corrélats neuronaux de la conscience humaine. Comprendre la conscience reste l’un des plus grands mystères à résoudre pour la science. Comment fonctionnent nos esprits? Serons-nous jamais capables de lire dans les pensées? Comment pouvons-nous savoir si les personnes anesthésiées ou dans le coma ressentent la douleur ? Qu'est-ce que la mort cérébrale? Quelles sont les expériences de mort imminente? Que se passe-t-il dans notre cerveau pendant le rêve, l'hypnose ou la méditation? À l'heure actuelle, personne ne comprend le comment de notre perception et notre pensée.

Nos 3 laboratoires étudient la conscience humaine et ses modifications physiologiques. Alors que les philosophes réfléchissaient à l'énigme esprit-cerveau depuis des millénaires, les scientifiques n'ont que récemment été en mesure d'explorer le lien entre l'analyse et les perturbations de l'activité du cerveau. Cette capacité découle des avancées technologiques récentes et en particulier des études émergentes en neuroimagerie fonctionnelle et en électrophysiologie.

La cartographie de la perception consciente et de la cognition en santé (p. Ex. Esprit errant, hypnose, drogues hallucinatoires et anesthésie) et en maladie (p. Ex. Coma, éveil "végétatif" sans réaction, états de conscience minimale, syndrome d'enfermement) constitue de nouvelles perspectives au niveau de la neuroanatomie fonctionnelle de la conscience humaine. Notre perception du monde extérieur (conscience sensorielle; ce que nous voyons, entendons, etc.) et notre conscience d'un monde intérieur (conscience de soi; la petite "voix" à l'intérieur qui se "parle" à nous-mêmes) semblent dépendre de deux réseaux différents que nous pouvons distinguer depuis peu.

Certains pourraient soutenir que l'aspect subjectif de l'esprit ne sera jamais suffisamment pris en compte par la méthode objective de la science réductionniste. Nous préférons ici une approche plus pragmatique et rester naïvement optimistes par rapport au potentiel que des avancées technologiques peuvent apporter dans la compréhension du substrat neural de la conscience humaine. Nous abordons également les conséquences éthiques de ces avancées scientifiques, qui constituent le seul moyen d’améliorer la gestion clinique et la qualité de vie des patients.

 

 

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